6 septembre 2009
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Voila ! Voila ! Voila!
Deux mois se sont écoulés, deux mois qui ont parus deux semaines.
Ce 1er juillet, il nous semblait que la rentrée était très loin, on se réjouissait des longues intenses vacances et des soirées tardives.
Ma campagne en été
On attendait que l'homme de la maison puisse se reposer et les trois
semaines de Mister R se sont fichues de nous, à peine passaient-elles le seuil de la maison qu'elles ont filées sans qu'on les voit, dans nos dos, à l'anglaise et sans excuse pardonnable.Quelques belles sorties estivales dont je vous parlerai, et celle déjà parue de l'abbaye, ont remplis les longs jours de soleil.
Quelques repas pris au jardin, des barbecues délicieux et réussis de mister R, les cris et les rires dans la piscine... la nonchalance des journées chaudes et le bonheur simple de la campagne étaient notre bonheur.
Ces semaines tant attendues se sont évaporées, languissantes de reprendre leur train train à l'usine où elles aiment s'installer dans le fauteuil du bureau, feuilleter le planing, retrouver les hommes.
Maintenant, elles vont s'étaler sur de longs mois au travers de jours laborieux avant de revenir dans notre jardin des plaisirs.
Chaque année elles jouent les filles de l'air, et à chaque fois nous nous bercons d'illusions, pensant qu'elles seront indulgentes et trainantes.
Pourtant elles avaient tout pour rester un peu plus, une chaleur bien présente qui n'avait rien à envier aux collines et aux calanques de provence.
Un été sans dépenses car notre maison s'est transformée en maison de vacances.
Nous connaissions donc tous les bons coins, les lieux intérressants à voir ou à revoir
aucune mauvaise surprise dans les restaurants.
Derriere les deux gros arbres, à environ 300 mètres, l'ancienne voie gallo-romaine est balisée pour une balade
dans la campagne et à travers la foret. (cueillette de noisettes, de noix;les champignons des bois (en automne) et un peu de maraudage de goldens.
Le fermier Jules (bonjour à lui et à mimie) avec sa machine agricole a buté sur les restes d'une
ancienne villa romaine.
Notre panier de pique-nique rempli des produits de notre Ardennes, qui fleurent et qui goûtent bon, non pas retenus ces semaines de liberté.
L'été n'est pas entièrement terminé, nous comptons sur l'indien pour prolonger l'impression de vacances, avec les repas du soir pris au jardin et les barbecues du samedi.
Je n'ai pas encore ressenti ni senti au petit matin dans le jardin l'odeur de terre,odeur bien caractéristique de l'automne. Mais nous avons déjà vu les rassemblements d'étourneaux.
voici un dortoir d'étourneaux....impressionnant
Installés en
ville, ces dortoirs sont une nuisance pour les riverains privés de sommeil et bombardés de déjections
Nos étourneaux sont sédentaires mais on voit aussi passer et hiverner des oiseaux
venus du nord-est.
ETOURNEAU SANSONNETCependant sur la voie du Ravel, les feuilles commencent déjà à danser en tire bouchon
et tapissent la longue allée d'une couverture mitée, on y voit des grands trous gris.
Dans quelques semaines, elle aura terminé son ouvrage et sous les pas des promeneurs, elle aura l'épaisseur d'une fourrure aux couleurs d'ocre.
La saison des pastels dorés se prépare à nous dessiner des tableaux dignes de Monet,
avec ces couleurs chaudes et assorties qui annoncent le commencement du renouveau.
Le décompte des semaines avant le prochain été a commencé.
Les foins ''filmés'' qui passeront l'hiver au sec.
Au revoir l'été...
Un pointe ...
Un soupçon ...
Un nuage ...
Un éclat ... de nostalgie pour ce billet du dimanche !
merci de m'avoir lue. Eliane
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